Empire galactique est un jeu de rôle de science-fiction se déroulant après l’an 11 500. Environ un quart de la galaxie a été découvert, comprenant plus de 25 000 mondes habités. La Terre n’est plus le centre de l’univers depuis plusieurs millénaires et la capitale de l'Empire se trouve sur une planète entièrement artificielle nommée Prima. Son autorité est cependant faible dans les secteurs les plus éloignés et de nombreuses confédérations s'en sont plus ou moins affranchi.

Il est possible de voyager plus vite que la lumière en pénétrant dans une dimension appelée « Triche lumière », dans laquelle les appareils de navigation sont quasiment inutilisables, et il faut donc faire appel à des Navyborgs (des humains améliorés cybernétiquement et génétiquement pour supporter les longs séjours dans l’espace) pour piloter les vaisseaux. Malgré cela, les voyages entre des points très éloignés de la galaxie peuvent prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. De grandes guildes contrôlent la technologie, les voyages interstellaires, le commerce, l’armée et l’intelligence artificielle.

L’ambiance du jeu et très space opéra et les références sont à chercher du côté de Dune ou Fondation. La description de l'univers est assez concise, les règles permettant de créer ses propres systèmes, planètes et civilisations de manière précise (gravité, durée du jour, climats, respirabilité de l’air, niveau technologique, etc.) ainsi que de concevoir ses propres vaisseaux, de calculer les temps de déplacements entre systèmes etc. Cela laisse donc énormément de latitude aux meneurs pour créer leurs propres environnements.

Cette deuxième édition a l’originalité de proposer deux systèmes de jeu :

• Le premier, le R.O.L.E. (Règle Optionnelle Limitée à l’Essentiel) permet de jouer très rapidement au moyen de règles très simples.
• Le second, plus complexe, permet de faire des jets sous caractéristique, des tests de compétences et des « jets d’évasion » qui peuvent permettre, entre autres, de se sortir de situations délicates ou d’effectuer des actions peu communes.

Enfin la plupart des illustrations sont signées Manchu.

Vu la frénésie de sorties de de rééditions de vieux jeux en ce moment, il est étonnant que personne ne se soit encore penché sur ce collector injustement méconnu, d’autant plus que le choix en space opéra n’est pas pléthorique. On aimerait avoir une version moderne de ce super jeu !